L’organisation non gouvernementale (ONG) Clean Cities a récemment dévoilé son classement des villes européennes qui adopte le plus les transports partagés et les déplacements respectueux de l’environnement. Lyon a réussi à faire une place parmi les dix premières, se positionnant huitième, entre Milan en Italie et Ljubljana en Slovénie.
Des progrès constants vers une mobilité à faible émission
L’Europe avance progressivement vers une mobilité zéro émission de CO2. Lyon, avec sa huitième place parmi près d’une quarantaine de villes européennes, s’est démarquée comme l’une des meilleures en termes de mise en œuvre de ces initiatives.
Cette évaluation a été menée par Clean Cities, une alliance de 70 ONG dédiées à la promotion de la mobilité douce en milieu urbain.
Lyon fait des progrès, mais il reste du chemin
Les villes qui dominent le classement sont principalement nordiques, avec des leaders tels que Copenhague et Oslo. Copenhague, la capitale du Danemark, met particulièrement l’accent sur l’usage du vélo et dispose désormais d’environ 350 kilomètres de pistes cyclables. Lyon vise à surpasser ce chiffre d’ici 2030 grâce à son plan de création de voies cyclables, qui vise à installer près de 355 kilomètres de pistes dans l’agglomération.
Clean Cities prend en compte de nombreux facteurs dans son évaluation, notamment la disponibilité des vélos, scooters et véhicules électriques partagés. Le nombre de bornes de recharge pour voitures électriques et la présence de bus électriques en ville sont également pris en compte. À Lyon, 15 % des bus utilisent l’énergie électrique.
Cependant, l’ONG considère cette proportion comme insuffisante. Elle souligne également le retard de Lyon en matière de bornes de recharge électrique. À l’heure actuelle, la ville dispose de 15 bornes pour 1 000 habitants.
Lyon reste une figure prometteuse dans la lutte pour la mobilité écologique
Malgré ces domaines nécessitant des améliorations, Lyon tient sa place en matière de mobilité à faible émission de CO2. Elle réussit à se hisser au rang de deuxième ville française du classement, après Paris, qui occupe la troisième place du classement.
Conclusion : Un avenir prometteur pour la mobilité écologique à Lyon
En dépit de certains défis, Lyon démontre son engagement à devenir un acteur majeur de la mobilité douce. Les efforts continus de la ville pour promouvoir les transports partagés et les véhicules électriques sont louables et montrent la voie à suivre pour d’autres villes désireuses de réduire leur impact environnemental. Avec le temps et les investissements nécessaires, il est fort probable que Lyon puisse grimper dans le classement des villes les plus écologiques.
