Le vélo électrique est moins fatigant et plus rapide. Selon une étude, il serait tout autant bénéfique que le vélo classique.
En ville, il y a ceux qui transpirent sur leur vélo en se félicitant de leur séance de sport et ceux qui roulent à toute allure, sans un brin d’effort, grâce à l’assistance électrique. Entre ces deux types de cyclistes, un jugement peut s’installer. “Avec une batterie, c’est beaucoup trop simple et facile ! Ce n’est plus du vélo ! » « Moi, je pratique une activité physique ! ». La revue Elsevier rapporte qu’utiliser un vélo électrique diminue de 15 à 25% les efforts selon le niveau d’assistance. Mais sur du long terme, il fait plus d’efforts qu’un cycliste sur un vélo classique. Lorsque la vitesse du vélo électrique atteint les 25 km/h l’assistance se coupe.
Le vélo électrique permet de parcourir des distances plus longues
Ce travail est basé sur une enquête en ligne qui a été envoyée aux résidents de sept grandes villes européennes: Anvers, Barcelone, Londres, Rome, Vienne, Zurich et Orebro en Suède. Au total, près de 11 000 personnes ont répondu, non seulement au sujet de leurs déplacements à vélo, mais aussi en voiture, en transports en commun ou à pied. À partir de ces données collectées, on peut voir que la fréquence d’utilisation des vélos électriques est quasiment identique à celle des vélos classiques. La durée est d’environ 30 minutes pour les deux types de vélos mais la distance vélo électrique est plus importante que le vélo classique. Ces e-cyclistes poursuivent généralement leurs efforts au-delà de cette pratique. Cela leur permet de minimiser les déplacements en transports en commun et de réaliser des trajets à vélo conventionnels. Lors d’une enquête en ligne, les cyclistes ont déclaré qu’ils faisaient environ 13 minutes de vélo classique par jour pour parcourir en moyenne 2,5 kilomètres.
Activité physique quasi similaire, mais une perspective possible vers des efforts plus intenses avec le vélo électrique
En recueillant ses données, les chercheurs ont conclu que l’exercice physique des e-cyclistes est presque équivalent à celui des cyclistes. Cependant, dans certains cas, l’utilisation de vélos électriques peut devenir un moyen de transition vers une pratique plus régulière.
Lisa, 31 ans, nous a confié : «J’ai acheté pour la première fois un vélo électrique, celui-ci me rend heureuse depuis 2 ans. Il y a 4 ans, je me suis acheté un vélo classique qui m’a permis de mettre le pied à l’étrier. Je l’utilise tous les jours pour parcourir les dix kilomètres qui me séparent de mon lieu de travail, sauf si le temps est très mauvais. Bien que mon attirance pour l’effort physique soit faible, pédaler n’est jamais devenu un frein en raison du passage à l’électrique. Je n’ai presque aucune côte à gravir, et j’avoue que parfois je préfère les itinéraires avec un faible dénivelé.”
Comment choisir son vélo électrique ?
Tout d’abord, il faut analyser nos besoins et nos envies. Qu’est-ce que l’on souhaite ? Un vélo français ? Un vélo électrique longue distance ? Un grand espace pour entreposer ses affaires ? Un vélo que l’on peut transporter n’importe où ? Un vélo pour les trajets domicile-travail ?
Il y a plusieurs catégories de vélo électrique : VTT électrique, VTC électrique, mini-vélo électrique, vélo cargo, vélo pliable, vélo urbain, etc.
L’autonomie du vélo électrique dépend du mode d’assistance choisi, de la capacité de la batterie, du type de parcours, des conditions climatiques, du poids de l’utilisateur et de la pression des pneus.
Des aides mises en place pour l’achat de vélo électrique
Actuellement, beaucoup de villes mettent en place des aides à l’achat de vélos électriques. Renseignez-vous auprès de votre Mairie.
Si vous préférez la location longue durée, renseignez-vous auprès de votre entreprise, s’il est possible de mettre en place au sein de l’entreprise un parc à vélo ou demander un vélo de fonction. Vous pouvez contacter Bee.Cycle.
